Avec la sortie de Metal Gear Solid HD Collection, l’annonce de Metal Gear Rising : Revengeance et la nouvelle toute fraîche d’un Metal Gear Solid 5 sur un support encore indéfini, je me suis dit qu’il était temps de nous rafraichir la mémoire en faisant un petit tour dans les archives de Konami et d’une de ses séries phares. Gros plan sur une saga incontournable du jeu vidéo.

At the beginning …

Retour dans les années 80, Dallas passe toujours à la télé, Nintendo est en pleine heure de gloire et les « Twix » s’appellent encore « Raider ». C’est en 1987 que débarque le premier Metal Gear. Conçu par Hideo Kojima, développé et édité par Konami sur MSX2. Le jeu sera ensuite adapté sur NES en 1988 et sur Commodore 64 et DOS en 1990.

Arrivée par l’eau, discrètement.

Baptisé tout simplement « Metal Gear », le titre posera les bases du jeu d’infiltration tel qu’on le connaît aujourd’hui. Le premier opus nous emmène donc en 1995, en Afrique du Sud au beau milieu d’un complot terroriste : Un groupe de mercenaires s’est emparé de la forteresse d’« Outer Heaven » afin de mettre la main sur une arme révolutionnaire. Suite à l’appel de Gray Fox, un membre de l’unité « Fox Hound » vous serez envoyé sur place pour résoudre le conflit. Vous prendrez donc le contrôle de Solid Snake pour la première fois, personnage qui deviendra par la suite un véritable monument du jeu vidéo.

Il y a d’ailleurs une boutique metal gear disponible sur Internet

Les caméras de surveillance étaient déjà présentes.

Vu les possibilités à l’époque, le jeu utilise une vue aérienne plan par plan (à la manière du premier Zelda) afin d’avoir une vue suffisante sur les ennemis pour pouvoir progresser dans l’aventure. Le terrain de jeu est énorme et la difficulté encore plus… On est vraiment à la limite de s’arracher les cheveux par moment, ce qui rend la progression vraiment difficile. Notons simplement ici que les premières mécaniques de jeu sont là, un héros, seul, sans équipement (ou presque, car il a juste son paquet de cigarettes en poche…) se lançant corps et âme dans la bataille. Il faudra obligatoirement éviter le champ visuel des différents ennemis, avoir des conversations à l’aide du codec, utiliser les zones d’ombres pour se planquer, éviter les chiens ou les caméras de surveillance et faire pas mal d’aller retour pour trouver les objets nécessaires (masque à gaz, détecteur de mines etc.) afin d’aller jusqu’au dénouement qui joue l’effet de surprise… On apprendra dans cette aventure que le « Metal Gear » est le nom d’un tank bipède capable d’envoyer un missile nucléaire de n’importe où sur la planète.

Une suite 3 ans plus tard.

En 1990, toujours sur MSX2 « Metal Gear 2 : Solid Snake » arrive dans les étalages des boutiques. Vous y incarnez toujours Solid Snake mais vous êtes envoyé cette fois, en 1999, au Zanzibar afin de libérer un scientifique pris en otage. Kio Marv (puisque c’est son nom) a mis au point « Oilix » un carburant à base d’algues qui promet de révolutionner l’industrie pétrolière. On y parle aussi de la construction d’un nouveau prototype de Metal Gear. Vous revoilà donc, seul, au cœur de l’enfer.

Une des nombreuses pièces de Metal Gear 2.

Le gameplay toujours basé sur la furtivité est un peu peaufiné, vous serez mieux équipé (en armes ou en gadgets), vous aurez de nouvelles possibilités de mouvements (comme attirer un garde en faisant du bruit) et les alertes sont désormais découpées en 3 phases (Alerte / Evasion / Normal). Le jeu reste cependant aussi difficile que son prédécesseur et amène encore de grosses crises de nerfs.
Des personnages importants pour la suite seront déjà présents dans ces premiers épisodes comme Gray Fox, le colonel Roy Campbell, Big Boss etc.

Les cartes d’accès seront indispensables dans la progression.

Au même moment sortira aussi « Metal Gear : Snake’s Revenge » sur NES. Cet épisode sensé être la suite de Metal Gear sur Nes est considéré comme un hors série car sa trame scénaristique n’a rien à voir avec le reste. Ce titre est beaucoup plus orienté action que le premier opus.

Solid, vous avez dit Solid ?

Le suffixe « Solid » apparaîtra donc pour la première fois avec l’épisode PS1 qui sort en 1998. Considéré par bon nombre de joueurs (dont moi) comme un véritable chef d’œuvre vidéoludique aux allures de films hollywoodien à gros budget, le jeu va véritablement marquer les esprits, et ce pour plusieurs raisons.

Evitez de passer dans les faisceaux lumineux.

Son scénario nous amène à Shadow Moses en Alaska où la nouvelle unité Fox Hound prend le contrôle d’installations nucléaires. Liquid Snake menace la maison blanche d’une offensive nucléaire si on ne leur remet pas les restes de leur ancien leader : Big Boss. Le colonel Roy Campbell appelle donc Solid Snake à la rescousse afin de s’infiltrer à Shadow Moses, sauver les otages et éliminer la menace nucléaire. Sur place, il découvrira que plusieurs scientifiques auront aidé à fabriquer un nouveau modèle de Metal Gear, le « REX » et qu’il faudra donc le détruire.

Encore un endroit improbable.

Sa réalisation d’époque est un modèle du genre. Techniquement, le jeu était très beau mais outre la prouesse technique, le jeu surprenait surtout par tous les ingrédients repris tout droit du septième art… Les cut-scenes sont orchestrées de main de maître par un Kojima passionné qui nous offre, ici un blockbuster du jeu vidéo.

Un gunfight intense avec l’aide de Meryl.

Son gameplay avec sa vue verticale et ses différentes actions possibles est, lui aussi, une excellente surprise. On pourra se cacher dans des zones d’ombres ou des placards, frapper les murs pour créer une diversion, nager, ramper, utiliser du C4 sur certains murs ou attraper des gardes pour les étrangler subtilement. Cependant, le maître mot de l’aventure sera « discrétion », il faudra éviter de passer dans le champ d’une caméra de surveillance, ne pas alerter les gardes qui appelleront du renfort, éviter les mines ou les différents lasers de sécurité.

Le ninja est passé par là.

Mais là où le jeu va réellement frapper fort, c’est dans son casting de personnages tous plus intéressants les uns que les autres. Non seulement le héros, Solid Snake, reste un personnage charismatique, mais les autres protagonistes de l’histoire vont réellement tous nous marquer chacun à leur tour. Je suis sur que rien qu’en citant leur nom, ça rappelle d’excellents souvenirs. Revolver Ocelot, Liquid Snake, Otacon, Vulcan Raven, Sniper Wolf, Decoy Octopus ou encore Psycho Mantis.

Poursuite et évasion…

Kojima réussit réellement à surprendre le joueur en le faisant participer à des batailles épiques avec les différents boss. Que ce soit pour exploser un hélicoptère Hind, utiliser un « PSG » pour éliminer Sniper Wolf ou simplement surprendre Vulcan Raven avec du C4, les duels restent de grands moments de jeux. Le top étant que ce génial Hidéo parvient même à ce que le joueur prenne vraiment place dans la bataille et se sente réellement concerné par ce qu’il se passe.

Rencontre avec Psycho Mantis, qui lit l’état de nos sauvegardes.

Tout le monde se souvient de Psycho Mantis, le bad guy qui lira les sauvegardes de votre memory card afin de voir si vous êtes prudent ou si vous jouez à d’autres jeux sur PlayStation. Il en viendra même à utiliser ses pouvoirs pour faire déplacer votre Dual Shock sur le sol en utilisant les vibrations ou créer un blackout de votre téléviseur. On se souvient aussi que pour réussir à le vaincre, il fallait débrancher son pad et le brancher sur le port manette 2 de la console afin qu’il ne puisse plus « lire nos pensées ». Bluffant.

Un premier épisode portable, un !

En 2000, Metal Gear Solid : Ghost Babel sort sur Gameboy Color. Il ne s’agit pas d’un portage d’un épisode déjà existant mais bel et bien d’une aventure inédite. L’histoire prend place dans la république de Gindra, en Afrique, sept ans après les évènements d’Outer Heaven. Snake investit une forteresse pour contrer un groupe de terroristes qui détiennent un Metal Gear.

Une réalisation honorable pour un Gameboy.

Je n’y ai pas joué personnellement mais cet épisode est découpé en niveaux et apparemment bien adaptés pour la portable de Nintendo. Il s’agit aussi d’un épisode moins difficile que ceux sortis sur MSX et pas mal de personnages déjà connus prennent part à l’aventure Gameboy Color.

Arrivée en fanfare des fils de la liberté.

C’est donc en 2001 que le premier épisode de Metal Gear Solid sur PlayStation 2 voit le jour. « Metal Gear Solid 2 : Sons Of Liberty » arrive pour le plus grand bonheur des fans impatients.

Ocelot ou Liquid?

Ce nouvel épisode se déroule en 2 temps. Tout d’abord, deux ans après les évènements de Shadow Moses, Solid Snake et Otacon bossent pour une organisation non gouvernementale luttant contre la prolifération des Metal Gear baptisée « Philanthropy ». Solid Snake infiltre un tanker qui contiendrait un nouveau prototype de Metal Gear, le « Metal Gear Ray » construit par l’U.S. Marines.

Le Metal Gear à l’oeuvre…

Quelques minutes plus tard, un groupe de « spetsnaz » (un groupe d’intervention russe) fait irruption sur le bateau. Dirigés par le colonel Gurlukovich et par Revolver Ocelot, ils ont bien l’intention de voler le Metal Gear Ray. Ocelot montre des troubles de la personnalité dans cet épisode, depuis qu’il s’est fait greffer le bras de Liquid Snake…

Hop ! Dans le placard.

La deuxième partie se déroule en 2009 (soit encore 2 ans plus tard) sur la plateforme pétrolière appelée « Big Shell ». « Les fils de la liberté », un groupe terroriste mené par Solidus Snake (le troisième clone de Big Boss) va prendre d’assaut la big shell le jour de la visite du président des Etats-Unis, James Johnson. Au sein de ce groupe se trouvent d’anciens membres de la Dead Cell comme Fatman, Fortune ou Vamp ainsi que Revolver Ocelot…

Le garde paresseux, assis sur l’escalier.

Cette fois, le joueur ne contrôlera plus Snake, mais Raiden, un nouveau personnage issu des forces spéciales « Fox Hound » qui s’infiltrera sur la plate forme afin de sauver les otages et neutraliser les terroristes.

Freeze !

Metal Gear Solid 2 reprend le gameplay de son prédécesseur et y ajoute encore quelques nouveautés importantes comme le tir en vue subjective qui permet d’augmenter la précision, la jauge de grip qui permet de se suspendre à des rambardes plus ou moins longtemps, la possibilité de fouiller les gardes en les secouant ou encore de cacher leur corps en les balançant par-dessus bord ou en les cachant à gauche ou à droite. L’I.A. est également améliorée et prend en compte les ombres et les traces de pas.

Raiden est le deuxième héros de cet opus.

Autre nouveauté, la possibilité de récupérer des « dog-tag » (plaques militaires) en mettant en joue les différents ennemis croisés au fil de l’aventure. Les dog-tags permettront d’obtenir des bonus à la fin du jeu.

Mieux vaut être discret et éviter les affrontements…

Encore une fois, le jeu brille par sa réalisation du tonnerre et par les rencontres incroyables faites avec les différents personnages du jeu lors des duels contre les boss, en particulier Vamp qui reviendra encore dans Metal Gear Solid 4.

L’utilité de la jauge de grip.

En 2003, Konami sortira une version « Substance » de Metal Gear Solid 2 sur PC, Xbox et PS2. Le jeu possède pas mal de bonus. Des VR Missions, des Alternative Missions et les Snake Tales qui regroupent cinq missions inédites en compagnie de personnages bien connus de la saga. La version Substance réserve aussi quelques petites surprises pendant l’aventure. Kojima nous livrerait ici sa version finale de MGS2…

Les serpents jumeaux

En 2004, Metal Gear Solid sort sur Gamecube dans une adaptation magistrale d’un épisode déjà superbe. « Metal Gear Solid : The Twin Snakes » bénéficie des petits ajouts découverts dans Metal Gear Solid 2 (sorti deux ans plus tôt) d’une nouvelle refonte graphique complète et d’une nouvelle mise en scène orchestrée par Ryuhei Kitamura, célèbre cinéaste Japonais.

Très bon lifting pour ce remake Gamecube de Metal Gear Solid.

Cet épisode Gamecube fait peut être dans la surenchère parfois mais reste cependant, aujourd’hui, un des meilleurs titres de la console de Nintendo et reste aussi un des plus côtés.

Le mangeur de serpents

En Europe, c’est en 2005 que le nouvel épisode des aventures de Snake arrive. « Metal Gear Solid 3 : Snake Eater » nous amène cette fois dans les années 60. Les évènements de celui-ci se déroulent donc avant tous les autres au moment de la guerre froide afin de nous faire vivre les origines de la série avec cette fois comme personnage principal, Big Boss, qui au début se nomme « Naked Snake ».

Snake, super bien camouflé.

Cette fois, la mission est de récupérer un scientifique du nom de Sokolov qui doit construire une arme pour le compte de Volgin : le Shagohod (ancêtre du Metal Gear), premier tank nucléaire capable de tirer des missiles nucléaires à longue portée. Cependant, la mission ne sera pas de tout repos puisque The Boss, le mentor de Naked Snake a trahi son pays, est passé à l’ennemi et a reformé son ancienne unité Cobra, des soldats possédant quelques pouvoirs.

Duel avec Ocelot.

Encore une fois, la qualité de la réalisation monte d’un cran, le jeu est très beau, la jungle soviétique est dense et luxuriante ce qui permet à notre héros préféré de se camoufler un peu partout.

Il est temps de recharger !

Cette fois, les grosses innovations se trouvent réellement au niveau du gameplay. Snake aura besoin de chasser pour se nourrir, il devra tuer des serpents ou autres animaux, cueillir des champignons ou des fruits et tenter d’avaler un peu n’importe quoi pour récupérer de la vie au risque de tomber malade.

On peut pas toujours être discret…

Le camouflage devient ici une obligation. En effet, en fonction de l’environnement dans lequel vous vous trouvez, vous allez devoir choisir vos vêtements afin d’augmenter votre pourcentage d’invisibilité. Plus il est élevé, moins l’ennemi pourra vous remarquer. Génial.

The Boss.

La survie atteint vraiment son apogée dans ce titre puisque Snake devra aussi, via un écran spécial, se soigner, panser ses blessures, se recoudre, arrêter les saignements etc.

Le Shagohod est à nous !

Après un prologue qui va nous poser les bases de l’histoire, un générique aux allures d’un film de James Bond nous emmène directement dans les années sixties. Cette fois, le héros va mener un combat contre la personne qui compte le plus pour lui, The Boss. Le jeu va vraiment nous faire ressentir des émotions comme jamais et cela, jusqu’à la scène finale, elle-même digne des plus grands films du genre.

Duel musclé avec Volgin.

La « Cobra Unit » nous amène également son lot de personnages hors du commun comme The End (un sniper aux allures d’immortel), The Fear (une espèce de soldat aux articulations bizarres), The Fury (dans une combinaison spéciale et équipé d’un lance-flammes), The Pain (l’ami des abeilles) et The Sorrow (qui n’est pas loin de ce bon vieux Psycho Mantis).

Dans la ligne de mire…

Cette fois encore, Hideo Kojima parvient à faire ressentir des émotions incroyables au joueur. Le combat contre The Sorrow nous amène au beau milieu d’un véritable cauchemar, le duel final contre The Boss au milieu d’un champ de fleurs blanches reste une des plus belles batailles (à tout point de vue) que j’ai eu l’occasion de faire tout support confondu. Magnifique.

Snake sous AC!D

En 2005 également, apparaît un épisode un peu particulier de la saga sur PSP. En effet, Metal Gear Acid (ACID pour Active Command Intelligence Duel) puisque c’est son nom, nous invite à prendre part à un jeu de cartes stratégique qui se déroule au tour par tour dans l’univers de la série.

Le jeu au tour par tour.

Sous ce titre se cache un jeu au gameplay inédit pour la série. On dénombre 200 cartes différentes qu’on utilisera pour se déplacer, tirer, etc. A nous donc, d’élaborer une stratégie en fonction des cartes qu’on a en notre possession.

Beaucoup d’actions sont néanmoins possibles.

L’histoire se déroule en 2016, un avion est détourné par des terroristes utilisant un gaz « Bromide », parmi les passagers se trouve le sénateur Hach, candidat aux élections présidentielles. Les preneurs d’otages réclament ce qu’ils appellent « Pythagore ». Snake est envoyé sur l’île de Lobito en Afrique du Sud pour découvrir ce qu’est vraiment ce « Pythagore »…
Un épisode spécial de cette série qui mérite néanmoins qu’on s’y attarde un petit peu.

Le deuxième trip

Le 18 mai 2006, sortira Metal Gear Acid 2, une suite qui reprend le gameplay de l’opus précédent tout en corrigeant les quelques défauts présents. La réalisation est cette fois en cell-shading (plus colorés), le rythme de jeu a été accéléré et la difficulté a été revue à la baisse.

Toujours autant d’options.

Petite particularité, le jeu était livré avec un accessoire appelé « Solid Eye » (souvenez vous de ce que porte « Old Snake » dans Metal Gear Solid 4) qui, une fois posé au-dessus de la PSP, permettait de jouer en relief.

Une réalisation en cell-shading pour cet épisode.

Cette fois, Snake est accompagné de Venus et il s’infiltre à l’intérieur de SaintLogique Inc, une armurerie située sur une île en Amérique du Nord… Alors qu’il pense avoir réussi sa mission, une alarme retentit et les forces spéciales de la base se préparent à affronter l’armée avec l’aide d’un Metal Gear…

Une des nombreuses cartes présentes dans le jeu.

Le jeu propose 500 cartes différentes (dont certaines étant des rééditions de cartes déjà connues auparavant), les combinaisons possibles sont cependant plus nombreuses. Cet épisode reste toujours original et est plus réussi que son prédécesseur.

Big Boss dans ta poche

En 2006 toujours, MGS Portable Ops arrive aussi sur PSP. Cette fois, il s’agira d’un vrai jeu d’action infiltration tel qu’on les aime.

Surprise !

Portable Ops se déroule 6 ans après MGS3, le joueur y incarne encore Naked Snake (alias Big Boss) et avec l’aide de Roy Campbell, rencontré au début de l’histoire en cellule, ils vont devoir mettre fin au complot de l’ancienne unité FOX qui a récemment volé des ogives nucléaires à la CIA pour les pointer droit sur l’URSS. D’autres personnages connus dans MGS 3 sont de retour comme Para-Medic ou Sigint.

Suivant !

Niveau gameplay, on reprend tout ce qui se fait de mieux dans Snake Eater (CQC etc. sans le camouflage) mais la grosse innovation de ce titre est qu’on peut recruter des ennemis, des soldats, des infirmiers par kidnapping. Ces différents personnages aideront le héros à mener à bien sa mission (ou une autre mission secondaire…).

Patience…

Les différents boss du jeu sont encore d’excellentes découvertes et le scénario de celui-ci nous apporte plus de précision de l’après « Snake Eater ». Portable Ops est un très bon épisode qui a été très bien accueilli par la critique et qui n’a rien à envier à ses prédécesseurs sur console de salon.

Les armes des patriotes

Nous voilà en juin 2008 et Metal Gear Solid 4 : Guns Of The Patriots débarque en Europe sur Playstation 3. Le jeu met en principe un terme au chapitre « Solid » de la saga.

Installation du chapitre. Bienvenue sur Ps3!

L’histoire se déroule en 2014, cinq ans après les histoires du tanker dans la baie de Manhattan, Revolver Ocelot, à la tête des 5 plus importantes sociétés militaires privées, compte détourner le Système (l’intelligence artificielle qui régit chaque soldat et chaque arme grâce aux nanotechnologies) afin de se rebeller contre les patriotes et poursuivre les projets idéalistes de Big Boss. Solid Snake, malade et vieillissant est le seul à pouvoir l’arrêter, ce sera sa « dernière mission ».

Une réalisation exemplaire.

Hideo Kojima nous prouve dans cet épisode sa volonté de vouloir terminer son œuvre en privilégiant les cinématiques aux phases de jeu. Nous aurons 2/3 de phases de jeu pour 1/3 de séquences cinématiques. Le jeu ne nous ennuie pas pour autant, il s’agit d’un des épisodes les plus réussis.

Regardez les jeux d’ombres et de lumières.

On retrouve un Snake aux cheveux blancs, toujours la clope au bec bien décidé à en finir avec Ocelot. Dans cet épisode, Snake est équipé de « l’Octocamo » sa combinaison de combat faisant office de camouflage en reproduisant les textures et les couleurs de l’environnement immédiat. Il suffit de rester immobile à certains endroits pour voir son personnage changer de couleur à la manière du caméléon.

Vamp est de retour.

Il possède également le solid eye (voir plus haut), une lunette monoculaire qui l’aide à appréhender le champ de bataille en lui fournissant des informations sur les ennemis, les alliés, les objets, etc.

Raiden aussi, mais un peu différent…

Otacon, toujours de la partie, aide Snake avec son « Metal Gear Mk. II », un robot bipède contrôlé à distance équipé d’un camouflage optique et qui permet de communiquer, de gérer ses armes ou encore d’électrocuter les ennemis croisés.
Autre nouveauté : la jauge psychologique. Le héros dispose d’une jauge qui représente tout simplement son état de stress et varie en fonction des alertes déclenchées, de l’environnement, etc. Cette jauge influe directement sur la vitesse à laquelle on récupère sa vie ou sur sa précision au tir…

Mort aux geckos ! Visez les jambes !

La réalisation du jeu est une petite merveille. Des cut-scenes superbes, des graphismes fins et surtout un « chara-design » des plus époustouflants avec ses personnages hauts en couleurs toujours aussi charismatiques. On éprouve une sensation jouissive de revoir des personnages intéressants de la série (Vamp, Ocelot, Raiden).

Snake au beau milieu d’un conflit.

Le gameplay évolue encore une fois dans une nouvelle direction avec les différentes possibilités que nous offrent les développeurs du jeu. Entre le camouflage à gérer avec l’octocamo, le robot d’Otacon ou les autres petites subtilités (barils etc.) Le jeu offre beaucoup de moyens pour traverser la même zone (en essayant d’être le plus discret possible bien entendu).

Otacon, fidèle au poste et Snake, plus vieux que jamais…

La nouvelle escouade ennemie s’appelle « Beauty And The Beast Corps ». Elle est composée de 4 membres : Laughing Octopus, Raging Raven, Crying Wolf et Screaming Mantis. Il s’agit en fait d’une réplique féminine de l’unité Fox Hound. Il s’agit de jeunes femmes déshumanisées par la guerre, équipée de combinaison high tech leur donnant une allure bestiale. Les différents duels sont encore superbement mis en scène et nous procurent des sensations incroyables.

So long, my friend.

Enfin, tout ce qu’il faut savoir c’est que Guns Of The Patriots est un splendide épisode de Metal Gear Solid avec un scénario captivant et une réalisation détonante. Cependant, il faut absolument connaître les scénarios des épisodes précédents sous peine de rater un bon nombre de références ou tout simplement risquer de ne pas comprendre la tournure des choses. Les développeurs réussissent encore à amener des émotions chez le joueur que ça soit sur l’état de notre héros de guerre ou sur les pouvoirs de ses ennemis. Une page qui se tourne de manière magistrale et apporte une conclusion (ou pas) à un volet scénaristique de Metal Gear de manière magistrale. Un must have sur Playstation 3.

Je suis venu en paix…

L’année 2010 est marquée par la sortie de Metal Gear Solid : Peace Walker sur PSP.
Le jeu se déroule en 1974 au Costa Rica. Une force militaire inconnue fait passer des ogives nucléaires non autorisées au sein du pays. La nation, sans aucune force armée doit se tourner vers l’armée mercenaire de Big Boss, celle qui donnera un jour naissance à Outer Heaven.

Big Boss, en 4 exemplaires !

Dans cet épisode, le jeu mise énormément sur son potentiel multi joueurs. En effet, vous pourrez vous lancer dans l’aventure avec 4 Big Boss identiques et débarquer sur le champ de bataille en équipe. Il faudra surtout utiliser des techniques coopératives afin de s’entraider. Le « Snake In » par exemple, permet de se tenir à un autre joueur pendant qu’il avance. Ceci permet de viser et tirer sur des ennemis qui se rapprochent sans se préoccuper du déplacement (géré par le premier joueur). L’un des joueurs pourra aussi tenir une porte pendant que les autres passent. Le jeu solo est toutefois possible, bien entendu, même si on préférera attaquer l’histoire à plusieurs à cause du côté coriace de certains boss.

Les techniques d’infiltration ne changent pas.

Reprenant l’idée de Portable Ops, il vous sera encore une fois possible de recruter des soldats ennemis en les envoyant dans votre « mother base » après les avoir assommés. Le gameplay se targue alors d’un aspect gestion ou il faudra envoyer vos ennemis capturés dans différents corps de métier sur la base. (médical, renseignements…). Si toutefois, la gestion n’est pas votre fort, vous pouvez très bien laisser le soft s’en occuper et mettre le tout en automatique.

Superbes dessins d’Ashley Wood dans cet épisode.

Au niveau de sa réalisation, Metal Gear Solid Peace Walker utilise le même moteur que Portable Ops mais les graphismes sont plus fins et les effets spéciaux mieux maitrisés. Enfin, les cinématiques réalisées comme des bandes dessinées sont l’œuvre de l’artiste Ashley Wood qui avait déjà fait le même travail sur la BD de Metal Gear Solid. Le rendu est interactif (on peut appuyer sur des boutons à certains moments afin de rester concentré) et réussi.

Attaque en co-op.

Peace Walker mêle à merveille action et infiltration et il s’agit bel et bien d’un véritable nouvel épisode pour la saga. De plus, il permet de se lancer dans un MGS à plusieurs dans une aventure co-op réussie.

La collection en haute définition

Sorti fin 2011 au Japon et aux Etats Unis, l’Europe n’aura droit à sa « hd collection » qu’en février 2012.

Lifting réussi pour Metal Gear Solid 2.

Metal Gear Solid Hd Collection est tout simplement une compilation de titres Metal Gear. Disponible à la fois sur Xbox 360 et sur Playstation 3, le titre nous permet de découvrir ou redécouvrir certains épisodes de la saga.

Une réalisation type BD pour Peace Walker.

Le disque contient Metal Gear Solid 2 (avec les bonus de la version Substance mais sans le mode skateboarding ou le dvd bonus), Metal Gear Solid 3 (avec les bonus de la version Subsistance mais sans le mode en ligne qui a fermé en 2008) et Metal Gear Solid Peace Walker dans une adaptation pour consoles de salon.

L’alerte est donnée, mieux vaut se cacher !

Au japon, les possesseurs du titre bénéficient d’un code pour pouvoir télécharger gratuitement Metal Gear Solid 1 remonté en hd via le Playstation Network (mais pas en Europe). Metal Gear Solid Peace Walker sort également dans une version boîte, seul.

Peace Walker jouit lui aussi d’une belle refonte en hd.

Au niveau de la réalisation en HD, rien de bien sensationnel mais saluons néanmoins l’honnête travail de dépoussiérage qui a été effectué sur les titres PS2 et PSP de la compilation. Rappelons de toute façon, que leur réalisation était déjà tout à fait honorable à leur époque et que ça tient encore très bien la route.

Retrouvez les épisodes originaux de la série…

Personnellement, j’ai craqué pour cette compilation car n’ayant pas de PSP je n’avais pas encore pu mettre la main sur Peace Walker. Donc, un bon point pour Konami qui a enfin décidé de nous offrir cette version portable du jeu sur une console de salon afin que tout le monde puisse s’y essayer.

… Et en français s’il vous plait.

Metal Gear Solid Hd Collection est un petit trésor qui vous fera, soit découvrir une série que vous ne connaissiez pas, soit revivre des aventures déjà appréciées auparavant. On se relance dans l’histoire avec plaisir et pourquoi pas, dans le but de débloquer les trophées ou succès. On regrettera cependant de ne pas, nous aussi, avoir accès à Metal Gear Solid 1 en téléchargement.

L’action selon Raiden

Baptisé tout d’abord « Metal Gear Solid : Rising », le titre a ensuite changé de studio de développement et de titre définitif. Kojima a passé le relais à Platinum Games (les responsables de Bayonetta ou Vanquish) pour nous sortir un jeu d’action complètement barré et centré sur la personne de Raiden (arrivé dans MGS2).

Raiden, prêt à tout découper avec son fidèle katana.

Le jeu est en développement sur PS3, puis porté sur Xbox360. L’histoire se déroulerait quelques années après Metal Gear Solid 4. Le jeu a l’air impressionnant même si on change complètement de style. Le titre sera jouable au prochain salon E3 en juin 2012.

Le retour du plus grand des héros (et ce n’est pas Astro le petit robot !)

Si vous êtes fan, vous devriez déjà être au courant, Hideo Kojima a fait diffuser des offres d’emploi concernant le prochain Metal Gear Solid. Hé oui, un cinquième volet de la saga devrait donc voir le jour. Que nous réserve-t-il ? Kojima va-t-il encore nous surprendre ? Aucune information sur le jeu n’a filtré pour le moment, à part ces deux artworks (toujours signés par la main du talentueux Shinkawa).

L’offre d’emploi en question.

Un Big Boss (?) avec un chien…

Sur le premier, on peut voir l’offre d’emploi en question sur un air de propagande et sur l’autre, un vieux Snake accompagné d’un chien… Le pire dans tout ça, c’est qu’on ne sait même pas sur quel support sortira ce fameux « Next MGS », alors console actuelle ou prochaine génération (XBox 3 ou PS4…) ? Wait and see…