J’appartiens au peuple des humains. Nous avons perdu notre terre natale, notre sécurité et notre ancienne gloire. Même nos Dieux nous ont abandonnés. Et pourtant, notre esprit n’est pas ébranlé. Nous restons de braves et farouches défenseurs de Kryte. Nous continuons à nous battre de toutes nos forces.
Je suis un Rôdeur. Archer accompli, je neutralise mes cibles grâce à ma vision supérieure au commun des mortels, mon calme et les pouvoirs de la nature.
Mon fidèle familier, que j’ai dressé et entraîné depuis des années maintenant, distrait mes ennemis pendant que je les frappe à distance.
La classe des rôdeurs.
J’ai appris l’art de travailler le cuir, et me confectionne des armures qui me permettent de survivre dans ces terres hostiles.
Mon compagnon félin, Zippo, m’accompagne partout. Il est calme et silencieux, aussi rapide qu’une flèche. Ses yeux brillent d’intelligence. Sans lui, je ne suis rien, nous sommes en parfaite symbiose.
Nous combattons le mal sous toutes ses formes, nous combattons ces forces qui mettent en péril nos belles terres de Kryte. Je suis un Rôdeur respecté, cela est surement du à ma capacité à rester digne en toute circonstance. Le fait que j’appartienne à la classe des gens ordinaires m’a surement beaucoup aidé.
J’ai en effet été élevé par des roturiers du promontoire Divin. Je fais partie de la classe ouvrière, ceux- là même qui font fonctionner les villes. J’ai des amis, Andrew et sa fille Petra que j’aide dans leur taverne dès que je le peux.
Ma sœur était une Séraphin. Selon les dires, elle fut tuée pas des Centaures au cours d’une simple patrouille. Son corps n’a jamais été retrouvé. Obsédé par cet état de fait, j’erre dans l’espoir de croiser à nouveau son regard … un jour peut être.
Ma vie était vouée à la déesse de la nature, de la terre et de la moisson Melandru . Elle est présente en chaque récolte et en chaque fleur. Elle sourit à ceux qui comme moi ont une affinité avec les animaux. J’en étais un disciple avant le bannissement de la race humaine par ces êtres supérieurs. Je crois toujours en cette nature, en cette beauté , en cette force insoupçonnée qui sommeille en chaque arbre, en chaque pousse.
Je continuerai à me battre pour les hommes, pour la terre de Kryte. J’apporterai ma contribution à ce monde. Je ne laisserai jamais le mal s’emparer en toute impunité de ce qui nous appartient.
Je suis Dargo et ceci est mon histoire.
Mon personnage, avant.
Nous voilà plongés dans l’introduction du jeu, dans un récit épique, dans une sorte de conte légendaire, dans un livre dont VOUS êtes le héros (hein les vieux ^^), dans une aventure biblique (oui je considère que la Bible est un roman heroic fantasy qui tue, vous imaginez comment c’est balèze un sorcier qui ouvre une mer en deux ou quoi ???) . Bref, on a déjà fait pire comme introduction pour vous plonger dans une histoire!
D’attendre tu as bien fait!
Annoncé depuis plus de 5 ans, Guild Wars 2 n’avait de cesse de nous vendre du rêve, de nous promettre monts et merveilles, de nous assommer à coup de screenshots tous plus beaux les uns que les autres. A se demander d’ailleurs si depuis le premier opus, Mr Photoshop himself n’avait pas abusé des game designers quand on voit le résultat de leur progéniture, digne des plus beaux fonds d’écran!
Dans l’histoire tu plongeras !
Fini ce qui faisait la particularité du premier Guild Wars. Ici, plus de zones instanciées à outrance ou il valait mieux aller en groupe mais de vastes étendues ou il fait bon se perdre, plus d’avant-postes ou se rassemblent les joueurs mais des villes immenses ou chacun est libre d’aller et venir. Nous sommes bel et bien en présence d’un « vrai » MMORPG. Vous pouvez donc à tout moment rencontrer des dizaines, des centaines d’autres aventuriers qui se promènent sur les énormes étendues de Tyrie.
Outre le fait que chaque héros suit sa propre histoire, comme celle qui est écrite dans ma magnifique introduction (si, elle l’est) et que j’ai volontairement étoffée pour exprimer mon ressenti après quelques heures de jeu, le plus grand bouleversement dans Guild Wars 2 vient de ce qu’ArenaNet appelle: « les événements ». Petite explication.
Alors que vous suivez tranquillement la trame principale de l’histoire, de votre histoire, accompagné d’un soupçon de quête secondaire car notre ami Pedro (toute ressemblance avec un personnage ayant existé est fortuite) se fait taxer ses pommes par des voleurs peu scrupuleux, Gertrude, la fermière, vous appelle au loin et crie à qui veut l’entendre qu’elle a besoin d’aide pour escorter son convoi de marchandises car les voleurs de la fameuse quête secondaire de Pedro n’avaient pas assez de pommes pour se faire une bonne compote. C’est donc là que vous intervenez, si vous le voulez, ainsi que tous ceux dans les alentours qui auront succombé aux charmes de la fermière d’origine Suédoise, au vu de son décolleté plongeant et de sa chevelure de feu. S’en suit alors des combats épiques pour relier le point A au point B.
Ces événements, très fréquents et très variés, se passent aussi bien sur terre que sous l’eau. Oui comme le fait qu’il y a une vie après la mort, il y a un monde sous marin dans Guild Wars 2 après le monde terrestre. Votre personnage sait respirer sous l’eau et a de nouvelles compétences dans ce milieu aqueux… mais nous y reviendrons plus tard.
Il ne sera donc pas rare de participer à une énorme bataille pour protéger une exploitation agricole, de devoir repousser des vagues d’ennemis, de traquer un monstre gargantuesque, de devoir aller tuer Flipper le dauphin au fond de l’océan.
Tout ceci est censé modifier et l’histoire et le gameplay de votre propre aventure. On repassera pour cela car malheureusement, ces événements se déclenchent encore et toujours aux mêmes endroits et de la même façon. Reste que cela ajoute un sentiment d’appartenir à ce vaste monde et de se sentir investi de la mission de protéger la veuve et l’orphelin (et accessoirement de Pedro, le fermier Portugais), ce qui est après tout le but premier d’un jeu de rôle non?
Nous serons dès lors libres de suivre notre trame principale et secondaire et j’insiste sur le notre car elle est propre à chaque héros de Tyrie, ce qui est une excellente chose puisque nous ne sommes plus dans le schéma classique : j’accepte les quêtes que tout le monde doit de toute façon faire. Suivant nos choix, il y aura des conséquences. Et dans Guild Wars 2, il y en a beaucoup à faire! Le monde bouge sans arrêt et il est strictement impossible de s’y ennuyer!
Imaginez donc devoir vivre votre histoire, voir celle-ci évoluer au fur et à mesure de vos importants choix et découvrir encore tout ça changer avec les évènements qui se déclenchent dans le monde qui vous entoure! On n’arrête jamais et si seulement c’était tout…
Vue générale de la Tyrie. Énorme, magnifique, il y a du boulot pour tout visiter!
Patient tu seras !
En effet, il me reste énormément d’aspects de Guild Wars 2 à traiter. Mais ceci est une autre… histoire!
Allez: avoue! .. tu bosses pour NCsoft ou pour ArenaNet?
T’en parles bien, tu vends du rêve! ^^
Alors tu avoue? c’est quoi ton pourcentage??
Tu me donnes envie de remonter un PC et de replonger du côté obscur du gamer:
la no-life attitude! 😉
J’ai découvert ta review dans le train hier et c’est vraiment la classe. La façon dont tu parles de tout ça donne vraiment envie de tester ce jeu même si je sais déjà que je suis allérgique aux MMO et Heroic fantasy.
Impatient de lire la suite !
Merci les gars. Non je ne ne bosse pas pour eux, mais il faut avouer que c’est une grosse réussite et qu’il me donne envie d’en parler comme d’une histoire 🙂
J’ai le jeu et je suis en plein dedans depuis sa sortie… J’aime beaucoup :p